vendredi 1 juin 2012

Une tête de cheval, nouvelle découverte d'art pariétal en Ardèche

Une peinture rupestre vient d’être découverte dans une grotte ardéchoise. Cette tête de cheval serait caractéristique de l’époque magdalénienne, comme pour Lascaux. Mais contrairement aux sites de Lascaux et Chauvet, la peinture est isolée, seule dans la grotte, peinte en hauteur.

Découverte par hasard lors d'un tournage, dans une grotte explorée de nombreuses fois, cette tête de cheval peinte doit maintenant être datée par les paléontologues.


Nombreux sont les spéléologues ardéchois à la recherche perpétuelle de grotte en général et de grottes ornées en particulier. Ce fut le cas de Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire, les découvreurs de la Grotte Chauvet classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ils n'ont que peu bénéficié de leur découverte et se battent en justice pour faire valoir leurs droits. Aujourd'hui ils continuent de chercher des grottes ornées. Pas sûr que ces passionnés, au vu de leur expérience, fassent beaucoup de publicité autour de leurs découvertes

Cette peinture serait vieille d'au moins 17 000 à 20 000 ans !

vendredi 16 mars 2012

En images : le peuple du cerf rouge, une espèce humaine jusque là inconnue


Les résultats d’analyses menées par une équipe de chercheurs chinois et australiens sur une série de fossiles découverts en Chine semble indiquer la découverte d’une nouvelle espèce humaine jusqu’à présent inconnue. L’espèce en question, baptisée "peuple du cerf rouge", aurait vécu à une période allant de 14.500 à 11.500 ans avant J.C.

lundi 12 mars 2012

Retour aux sources

Sans chercher le paradoxe du "Pot de chambre de la normandie", une plaque d'égout, place St Marc, représentant un mouton, permet de passer de l'héraldique à l'eau. Thème fort à Rouen. Les exemples sont légion.Ainsi, l'axe de roue du passage des anciens moulins rappelle que le Robec serpentait en centre ville.






Fontaines, puis bassins pululent et les représentations artistiques font bon ménage comme au jardin des plantes avec la statue "Migrations", ou à la Grande Mare avec les statues fontaines des "Muses" et des "Musiciens". Juste à côté, le Service des Eaux conserve le seul élément décoratif de l'ancienne fontainte des Carmes. On trouve aussi des canalisations admirablement décorées, tel le collecteur d'eau pluviale de la maison natale de Pierre Corneille.


Nautilus et Niphargus
Les histoires d'eau se déclinent partout. Les marégraphes étaient des accumulateurs hydrauliques alimentant les grues pour décharger les navires. Une plaque sur la première tour mentionne l'expérience du "citoyen américain" Fulton qui "En Seine... du 24 au 31 juillet 1800... procéda aux premières expérimendations de navire submersible Nautilus..."
Plus confidentielle, dans une réserve municipale, une plaque jadis rue Martainville, rappelle que les bains-douches, héritiers des "bains en pluie" sont l'invention du docteur Merry Delabost, médecin à la prison Bonne Nouvelle.
Sans oublier le petit patrimoine vivant au collège Barbey d'Aureville. On y rencontre une habitante insolite, la Niphargus, petite crevette cavernicole blanche et aveugle, dans un ruisselet souterrain qui acheminait l'eau vers l'un des puits de la ville.
A l'est, près du Pré aux Loups on pouvait "prendre les eaux" au bon vieux temps... quand Rouen était station thermale. Plus insolite, au 32 de la rue St Nicolas, c'est l'illustration parfaite de Rouen port de mer avec façade, un plateau de fruits de mer alléchant, et côté ouest de la ville, le couvent troglodytique Ste Barbe de Canteleu qui dévoile une "cave à sel" et des grottes ornées de graffiti marins.
Enfin, rue d'Ernemont, le manège du Cours Notre-Dame trône dans la cour de réclamation. C'était à l'origine un manège à cheveaux pour puiser l'eau et irriger les vergers du couvent.

mardi 6 mars 2012

Des momies étudiées au CHU de Rouen !

Deux momies passent sur le billard à l’hôpital Charles-Nicolle de Rouen dans le cadre d'une étude du musée Flaubert et d’histoire de la médecine du CHU-Hôpitaux de Rouen !


Le musée Flaubert et d’histoire de la médecine du CHU-Hôpitaux de Rouen mène une étude complète sur les momies égyptiennes d’un homme et d’une femme qu’il possède dans ses collections permanentes.


“Une mine d’informations”




L’enquête du CHU de Rouen permettra de connaître, d’ici environ 4 mois, l’âge des momies, la cause de leur mort, leurs maladies, leur régime alimentaire, la façon dont leur corps a été préparé, bref “une mine d’informations”, pour le CHU.
Au programme : examens médicaux au scanner, prélèvements histologiques, de cheveux et de dents afin de préciser l’âge et la cause de la mort. Des prélèvements de bois, textile et cuir permettant une datation au carbone 14 ont été effectués par le Centre de Restauration et de Recherche des musées de France (C2RMF). Une expertise du sarcophage et de sa polychromie est aussi prévue ultérieurement.
Hélène Guichard, conservatrice au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, a accepté de venir au musée et d’apporter son expertise lors des examens. Elle a «certifié conforme» l’origine égyptienne de la momie de femme. Enfin, Laure Cadot, restauratrice spécialisée en conservation de restes humains, s’est chargée de la préparation et du conditionnement des momies avant leur transport à l’hôpital Charles-Nicolle, et a supervisé leur délicate manipulation.


L’homme n’était pas égyptien !


«En attendant les résultats définitifs, on peut désormais affirmer que la momie de femme est véritablement égyptienne, sans doute d’époque ptolémaïque (N.D.L.R. : des pharaons) à gréco-romaine et a été préparée selon la tradition égyptienne car des sachets canopes (N.D.L.R. : en résine) ont été détectés grâce au scanner, véritable surprise révélée par l’imagerie médicale !», indique le CHU.
«La momie d’homme, jugée atypique car munie d’accessoires – chaussures-prothèses en cuir, chasse-mouches et tablier – elle, n’est pas égyptienne, des investigations sont encore à envisager pour connaître sa provenance.»

Hier et aujourd'hui La Pucelle



Réalisée en pierre du Poitou après que le parlement ait décidé en 1920 de l’érection d’un monument national à la mémoire de Jeanne d’Arc, la statue de la Pucelle, oeuvre de Maxime Réal del Sarte, est installée le 7 mai 1925 sur la place du Vieux Marché. D’anciennes photographies nous la montre dans une niche de la Halle de la Boucherie, réalisée par l’architecte Edouard Lair. Déplacée, elle est désormais installée le long de l’église à proximité du bûcher. Neveu du compositeur Georges Bizet, Réal del Sarte était très ouvert au monde artistique. Mutilé de guerre, son handicap ne fera pas obstacle à sa carrière de sculpteur. Ce fervent catholique, admirateur de Jeanne d’Arc, fonda et dirigea les «Camelots du Roi», mouvement nationaliste et monarchiste proche de l’Action Française dont il était membre. Il créa aussi une association, «Les Compagnons de Jeanne d’Arc».

vendredi 2 mars 2012

La momie préhistorique Ötzi, découverte en 1991, dévoile de nouveaux secrets grâce au séquençage de son génome. Cet homme devait avoir les yeux bruns et ne digérait pas le lait. Il avait également des prédispositions génétiques favorisant le développement de maladies cardiovasculaires. Quant à ses origines, elles sont toujours imprécises mais son ADN présente de nombreuses similitudes avec celui des Sardes. Des réponses tombent, mais de nouvelles énigmes voient le jour.


Le cadavre d’un homme préhistorique momifié depuis 5.300 ans a été découvert dans les Alpes (à 3.200 mètres d’altitude) en 1991. Ötzi, c’est son nom, ne cesse de faire parler de lui depuis. Il faut dire que les scientifiques l’auscultent sous tous les angles et ne cessent de lui faire tester les dernières techniques d’imagerie médicale afin de tout connaître de sa vie, de sa santé et de ses origines.


Que savons-nous de lui ? La momie congelée est un homme d’environ 45 ans mesurant 1,49 mètre. De son vivant, il devait peser une quarantaine de kilogrammes. Lors de son décès, certaines de ses artères étaient durcies par des dépôts calciques, il avait des caries et s’était nourri de bouquetin, de cerf et de céréales. Malgré quelques controverses sur les circonstances de sa mort, on pense qu'Ötzi aurait succombé après avoir reçu une flèche dans le dos.


Des analyses génétiques ont pu être menées sur cet homme, dont l’ADN mitochondrial a été totalement séquencé en 2008. Il a montré qu’Ötzi portait des mutations qui ont disparu de la population depuis son époque. Certains en avaient conclu qu'il n’appartenait pas à notre espèce. Pour lever le voile, une équipe internationale vient de publier les résultats du séquençage complet de son ADN nucléaire dans la revue Nature Communication.
Cette pointe de flèche en silex a été retirée du corps d'Ötzi. Malgré plusieurs polémiques, la mort de l'homme de glace aurait bien été causée par un projectile. La pénétration de la flèche dans le dos aurait sectionné une artère. © Université de Zurich




La momie Ötzi livre de nouveaux secrets


Les analyses ont été effectuées sur de l’ADN prélevé dans un fragment de l’os pelvien. Elles révèlent plusieurs informations importantes. Ötzi devait avoir les yeux bruns, être du groupe sanguin O et devait présenter une intolérance au lactose (i.e. au lait). Un gène favorisant l’apparition de l’athérosclérose a également été découvert. Cette prédisposition génétique expliquerait pourquoi, malgré le fait qu’il soit mince et actif, des traces de dépôts calciques ont été retrouvées dans ses vaisseaux.


Les analyses ont révélé un autre problème médical : les échantillons présentaient des brins d’ADN appartenant à la bactérie Borrelia burgdorferi. Cet organisme provoque le développement de la maladie de Lyme. Non soignée, cette pathologie peut causer des problèmes d’arthrite, notamment au niveau du genou. Les tatouages observés sur le corps de la momie se trouvent tous sur des articulations. Selon les auteurs, il pourrait s'agir de tatouages symboliques destinés à atténuer les douleurs.


Les origines d’Ötzi s’éclaircissent. Une mutation trouvée sur son chromosome Y s’observe encore à l’heure actuelle chez des hommes originaires de Corse et de Sardaigne. En élargissant la comparaison à l’ensemble du génome, ce sont les Sardes qui présentent le plus de similitudes avec la momie. Les chercheurs vont maintenant tenter de comprendre comment les ancêtres d’Ötzi ont pu acquérir des origines sardes. Les hommes vivants sur cette île à l’heure actuelle avaient-ils une répartition beaucoup plus importante il y a 5.300 ans ? Comme souvent, certaines réponses apportent de nouvelles questions.


Gorgobina et les Gaulois de l'an mille





 M. Jean Vottero est le découvreur de la cité mythique de Gorgobina, la dernière cité gauloise perdue, la capitale des Boïens.

Selon l'archéologie classique, ce peuple celte, comme tous les autres, aurait été "assimilé" avant l'an 400, date où l'on nous raconte que toute la Gaule est devenue "romaine".
En fait, les Boïens ont été exterminés peu avant l'an 1000 sous les ordres de la Très Sainte et Apostolique Église Catholique Romaine, pour parachever son ouvre de christianisation en Europe... au fil de l'épée.


Tout comme M. Emile Fradin, paisible agriculteur que rien ne prédestinait à priori à être l'inventeur ( dans le sens "qui a découvert", tout comme M. Yves Coppens est l'inventeur de Lucy ) d'une des plus importantes découvertes archéologiques du début du 20ème siècle en mettant à jour les vestiges d'une civilisation préhistorique toujours inconnue ( voir Glozel) car non étudiée par nos "brillants" scientifiques ( en dehors du CIER ), rien ne pouvait laisser supposer que M. Jean Vottero allait lui-même faire une découverte qui allait bouleverser notre vision de la romanisation de la Gaule et de la christianisation qui l'a suivie.


En effet, en achetant un manoir dans la région de Nevers, M. Vottero ne s'imaginait certainement pas que sa vie allait en être autant transformée. Sur les conseils du conservateur régional du patrimoine historique de Bourgogne il va entreprendre des recherches historiques sur son nouveau domaine. Là où de nombreux propriétaires se contentent d'une enquête succincte, M. Vottero va se livrer à une investigation approfondie durant plus de quatre ans. Il ne va pas se cantonner au Manoir de Garde mais à toute sa région. Son investigation qui ferait pâlir bien des historiens professionnels, l'emmènera jusqu'en Tchécoslovaquie en passant par la Suisse, l'Italie et même le Vatican. Il va apprendre le latin et des bribes de langues anciennes afin de tirer le meilleur parti des documents glanés dans toutes les archives étatiques pour récolter le maximum de renseignements. Toutes celles et tous ceux qui ont entrepris de telles recherches en connaissent les difficultés, il est des portes difficiles à ouvrir pour un simple amateur.

Il va se plonger dans l'histoire politique, économique et géographique des lieux et ainsi remonter le cours de l'histoire jusqu'au premier siècle avant notre ère pour découvrir les migrations celtiques notamment celle des Boïens.

L'histoire a toujours été écrite par les vainqueurs pour leur propre gloire, d'où une conception souvent élitiste des historiens. Sa vision d'amateur ( au bon sens du terme ) permet à M. Vottero d'avoir un regard neuf sur les évènements du passé. Elle n'est pas entravée par les barrières de l'impossible dressées par les dogmes enseignés.

Des générations d'historiens et d'archéologues se sont cassés les dents sur la recherche de la mythique cité celte des Boïens : Gorgobina. La cité perdue est devenue, pour certains, objet de dérision, car pour quelques pontes de l'archéologie si elle n'a pas été découverte c'est tout simplement parce qu'elle n'existe pas ! On a même retrouvé Alésia la maudite. Dans la France d'aujourd'hui comment imaginer que la capitale des Boïens puisse encore nous échapper ! Pas d'oppidum donc pas de cité !

Le génie de M. Vottero c'est justement d'avoir deviné que c'était une ville médiévale qu'il fallait chercher et non pas une citadelle fortifiée.

Suivons le dans son enquête :

Au premier siècle avant J.C. plus de trente mille Boïens quittent l'actuelle Slovaquie et accompagnent les Helvètes en Gaule.
En -58, ils sont sévèrement battus en Bourgogne et sont contraints de s'y installer sous la tutelle des Éduens. Il ne reste que les vieillards, quelques femmes et enfants, les autres serviront d'esclaves à Rome. Jules César leur assigne un territoire entre la Loire et l'Allier, il baptise leur capitale ( aux alentours de St Pierre le Moutier dans la Nièvre ) Gorgobina et non pas comme on aurait pu s'y attendre Noviodunum Boïen. Gorgobina vient de gorgon-bina : double gorgone, pont ou gué, ce qui correspond à une désignation topographique. Jean Vottero va retrouver ce lieu.


L'histoire officielle nous apprend que les gaulois, celtes barbares, vont se civiliser en devenant romains et se christianiser en moins de quatre siècles. On veut donc nous faire croire que tout s'est passé en douceur, les barbares ont été séduits par la culture romaine puis par la religion chrétienne.

Faisons un grand saut temporel et retrouvons-nous en 990 de notre ère. L'évêque de Nevers décrète une croisade contre les "Gentils", les païens, ces monstres qui refusent la foi de Rome. Ils doivent se convertir ou bien mourir ; ils seront massacrés et la ville est rasée. Ainsi, la France sera chrétienne ; après le génocide oublié des celtes rebelles .
La Très Sainte et Apostolique Église Catholique Romaine s'en prendra ensuite aux cathares, aux musulmans puis aux templiers et enfin à tous les "sauvages" des terres des nouveaux mondes... pour leur apporter le grand message de paix et d'amour du Christ. le "djihad" du Vatican.


M. Vottero va donc faire le lien entre Gorgobina et le bourg des Gentils dans le bois des Vertus. En avril 2003, avec sa petite équipe, ils vont arpenter la forêt en quête d'indices. Ils vont y découvrir les vestiges des fondations de murs délimitant les habitations et les ruelles d'une ancienne cité médiévale. Ils ont réussi !


On peut facilement imaginer la joie de M. Vottero, le couronnement d'une recherche de longue haleine. Il ne lui reste plus alors, pourrait-on penser, qu'à faire une déclaration officielle aux autorités dites compétentes et ainsi passer le relais aux archéologues pour authentifier et valider sa découverte.

M. Vottero va procéder à une vérification auprès des services archéologiques de la région Bourgogne et constater que ce site n'a jamais été répertorié. Il va donc constituer un dossier le plus complet possible qu'il transmettra "aux services compétents", comme il se doit.

Va commencer une longue attente. Silence. Après de nombreuses relances, il obtiendra enfin une réponse dans laquelle on lui expliquera que sa découverte n'est qu'une "construction intellectuelle" et qu'elle ne peut donc être prise en compte par les services archéologiques ! Ces messieurs ont besoin d'une preuve tangible, d'un artefact mesurable ; Rien de plus normal pourrait-on penser. Oui, mais il y a un problème.
Les fouilles archéologiques en France sont encore régies par la loi dite "Carcopino" datant de 1941 ( consolidée le 24 février 2004 ). Seules les autorités officielles ont le droit de procéder à des fouilles, le sous-sol appartient à l'état. En cas de découverte fortuite, vous avez obligation de la déclarer et de cesser toute prospection dans l'attente d'une autorisation.


On est là dans une impasse, M. Vottero n'a pas le droit de faire de fouilles lui permettant de valider de manière incontestable sa découverte et les services officiels qui n'autorisent pas les fouilles réclament un artefact.

Notre courageux inventeur ne se laisse pas abattre et sûr de sa découverte poursuit son harcèlement des différentes autorités responsables.
Au mois d'août 2003 il reçoit, enfin, une lettre lui indiquant qu'un "conservateur du patrimoine régional" s'est rendu sur place et a erré pendant 2 heures sans trouver aucun indice pouvant faire croire à la présence de vestiges archéologiques ! Fermez le ban !
Deux heures de promenade dilettante suffisent donc à anéantir des années de recherches ! Ce monsieur aurait peut-être été plus inspiré s'il avait pris rendez-vous auparavant avec M. Vottero afin qu'il le conduise directement sur les lieux de sa découverte, mais c'eut été trop simple.
Alors nous pouvons nous poser la question de savoir si "on" a réellement eu la volonté de chercher ou bien simplement de faire taire une bonne fois pour toutes ce trublion, cet amateur, qui a la prétention d'avoir trouvé quelque chose là où les professionnels ont échoués.
On sait pourtant bien que de nombreuses découvertes importantes ont été fortuites ou bien le fait d'amateurs éclairés.


Puisque rien ne se passe, pour enfin sortir de cette impasse kafkaïenne, M. Vottero et son équipe vont reprendre leurs prospections dans le bois des Vertus, en avril 2004, .
La chance, dit-on, sourit aux audacieux. Ils découvrent un puits qu'ils vont dégager avec une grande minutie !
Ce puits qui attendait depuis plusieurs siècles va leur fournir la preuve tant attendue. Tout d'abord, ils trouvent des tessons de céramique rouge, et surtout une poterie brisée en céramique noire, la terra-nigra, spécialité des celtes !
Cette cité médiévale était donc habitée par des celtes !





Oui mais, à quelle époque ?
Pour le savoir, M. Vottero va envoyer ses artefacts à un laboratoire afin d'obtenir une datation par thermoluminescence. Les résultats tombent un peu plus tard avec respectivement les dates de 1040 et 1080 de notre ère ( plus ou moins 120 ans ).
La preuve est donc bien là ! Des celtes ont vécu au bois des Vertus jusqu'en l'an mille !


Découverte Impossible pour l'archéologie officielle !
Les celtes ont disparu, été assimilés, plus de 600 ans auparavant !


Un grand chapitre de l'Histoire de France est à réécrire. Un génocide de plus à se remémorer.

Où en est-on aujourd'hui ?

  • On comprend bien l'embarras des services officiels toujours silencieux.
    En effet, la terra-nigra exclusivité celte est systématiquement datée au plus à 400 ans, date officielle de la disparition des celtes. M. Vottero vient de démontrer que cette certitude est fausse. Des décennies de fouilles et de prospection sont à revoir. difficile à avaler pour certains.
    Bien sûr de nombreux archéologues sont intéressés par cette découverte mais il leur est difficile de mettre leur carrière en péril. Alors les seuls à pouvoir investiguer et collaborer avec M. Vottero sont ceux qui n'ont rien à craindre ni à espérer du Ministère de la Culture Français... déplorable.

  • Des céramiques trouvées au 19ème siècle à 700 m du bois des Vertus conservées par le SRA ont obtenu la même datation que les tessons de M. Vottero.
  • On a bien affaire à une cité gauloise, un nemeton ( temple celte ) a été mis à jour sur le bord ouest du bois.

Dénué d'esprit de revanche, en dépit des quolibets qui n'ont pas manqué à son égard, M. Vottero n'aspire qu'à la reconnaissance de Gorgobina et de son histoire. de notre Histoire !

Faudra-t-il attendre pour cela le départ à la retraite de tous les ( non- )acteurs officiels concernés ?
L'avenir nous le dira.
En attendant nous savons. grâce au courage et la persévérance de M. Jean Amédée Vottero.




jeudi 1 mars 2012

Une plate-forme cérémonielle aztèque découverte au Templo Mayor




Des archéologues de l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire mexicain ont trouvé, il y a quelques jours, au Templo Mayor, une plate-forme circulaire précolombienne de 15 m de diamètre ornée de 19 têtes de serpent (le dieu quetzalcoatl dans la religion mexica).
La structure, selon les estimations des scientifiques, remonte au règne de l’empereur mexica (aztèque) Axayácatl (« Visage-d’Eau » qui régna entre 1469 et 1481), elle date de 1469 ou de 1470 après Jésus-Christ, et a été révélée sur la place Manuel Gamio où sont réalisées des fouilles qui doivent permettre un nouvel accès au Templo Mayor, des travaux qui doivent être achevés en mai 2012.
La plate-forme rituelle se trouve dans ce qui fut l’enceinte sacrée de Tenochtitlán (ancienne capitale de l’empire aztèque), précisément face au Templo Mayor et dans l’axe où se trouvait le sanctuaire dédié au dieu Huitzilopochtli. Ce dieu tribal de la Guerre et du Soleil, protecteur de la civilisation aztèque, est en effet le seul à ne pas être représenté dans les civilisations méso-américaines antérieures ou contemporaines des Mexicas. Il constitue, avec Tlaloc (Dieu de la pluie et de l’eau), la divinité la plus importante du panthéon aztèque.

mardi 28 février 2012

Du pollen fossilisé dévoile les secrets de l'ancien jardin royal de Ramat Rahel

Les chercheurs ont longtemps été fascinés par les secrets de Ramat Rahel, situé sur une colline au-dessus de Jérusalem. Il s'agit du seul palais connu datant du Royaume de Juda; des recherches ont également révélé un ancien jardin luxuriant.
Bien que les fouilles aient mis au jour le jardin avec un système d'irrigation sophistiqué, l'on ne pouvait imaginer à quoi devait ressembler le jardin d'origine en pleine floraison...jusqu'à aujourd'hui.




Vue d'artiste du site de Ramat Rahel.

En utilisant une technique unique pour séparer le pollen fossilisé des couches de plâtre trouvées dans les voies navigables du jardin, des chercheurs de l'Institut d'Archéologie Sonia et Marco Nadler de l'Université de Tel-Aviv ont été en mesure d'identifier ce qui poussait dans l'ancien jardin royal de Ramat Rahel.

Et, sur la base des indices archéologiques du jardin, ils ont pu reconstituer la disposition de celui-ci. Selon le professeur Lipschits Oded, le Dr Yuval Gadot, et le Dr Dafna Langgut, le jardin était composait de végétation locale, comme le figuier et la vigne, mais également d'une foule de plantes exotiques telles que les noyers persans et les cédrats.
Le cédrat, qui, apparemment, a émigré de l'Inde via la Perse, fait sa première apparition au Moyen-Orient moderne dans le jardin royal de Ramat Rahel.


L'enduit des piscines: une "trappe à pollen"

Une des caractéristiques uniques du jardin de Ramat Rahel est son système d'irrigation avancé.
Le périmètre du jardin est encore plus impressionnant, explique le Dr Gadot, parce qu'il n'y avait aucune source d'eau permanente sur le site. L'eau de pluie a été recueillie et distribuée efficacement partout dans le jardin avec des installations d'eau esthétiques incluant des piscines, des canaux souterrains, des tunnels, et des gouttières. Ces installations ont finalement permis aux scientifiques de découvrir ce qu'ils cherchaient.

Les premières tentatives pour éliminer les grains de pollen à partir du sol du site afin de reconstruire les composants botaniques du jardin ont été infructueuses; car le pollen s'était oxydé.
Mais après avoir remarqué que les canaux et les bassins eux-mêmes étaient enduits de plâtre, probablement en raison de travaux de rénovation, les chercheurs ont supposé que si le plâtre n'avait pas été renouvelé alors que le jardin était en fleur, le pollen avait pu se coller à du plâtre humide, agissant comme un " piège", et séché en son sein. Cette intuition s'est avérée être juste.

Alors que certaines couches de plâtre ne comprenait que de la végétation autochtone, l'une des couches, datée de la période perse (5e 4e siècles avant J.-C.), contenait des arbres fruitiers locaux, des plantes ornementales et des arbres importés de pays lointains.
«Il s'agit d'un assemblage de pollens tout à fait unique», a expliqué le Dr Langgut, expert du pollen. Parmi la végétation inhabituelle on retrouve le saule et le peuplier, ce qui nécessitait de l'irrigation afin qu'ils se développent dans le jardin, des plantes ornementales comme le myrte et les nénuphars, des arbres fruitiers indigènes, dont compris la vigne, le figuier commun, et l'olivier; mais aussi du cédrat importé, des noyers persans, du cèdre du Liban, et des bouleaux.
Les chercheurs supposent que ces espèces exotiques ont été importées par les autorités perses dirigeantes à partir de régions reculées de l'empire pour faire étalage de la puissance de leur administration impériale.

C'est la première fois que des éléments botaniques précis ont été reconstruits dans un ancien jardin royal. Les informations botaniques et archéologiques que les chercheurs ont recueilli les aideront à recréer le jardin afin que les visiteurs puissent bientôt découvrir l'opulence florale de Ramat Rahel.


Les origines de la tradition

Dans leurs migrations, les hommes ont dispersé les plantes et les animaux à travers le monde, principalement à des fins économiques, explique le Dr Gadot. En revanche, à Ramat Rahel, la royauté a conçu le jardin avec l'intention d'impressionner les visiteurs avec richesses et mondanités.
La décision d'importer divers arbres a eu un impact durable sur la région ainsi que sur le judaïsme, explique le professeur Lipschits. Le citronnier, par exemple, qui fait sa première apparition en Israël dans ce jardin, s'est frayé un chemin dans la tradition juive. Le cédrat, ou étrog, est l'une des quatre espèces de plantes utilisées à Souccot, et la première apparition de ces espèces était dans le jardin de Ramat Rahel.

lundi 27 février 2012

Des plantes renaissent après 30 000 ans dans le pergélisol

Les scientifiques en Russie ont fait pousser des plantes à partir de fruits stockés dans le pergélisol par des écureuils il y a plus de 30.000 ans. Le fruit a été trouvé sur les berges de la rivière Kolyma en Sibérie, un site reconnu pour ceux qui recherchent des os de mammouths.
Les fruits ont donné des plantes vigoureuses, quoique légèrement différentes des espèces contemporaines.


L'équipe de l'Institut de biophysique cellulaire a fait pousser des plantes de Silene stenophylla (de la famille Campion) à partir du fruit. A ce jour, il s'agit de la plus ancienne plante qui a été ramenée à la vie. Auparavant, ce sont des graines de palmiers-dattiers stockées depuis 2000 ans à Massada en Israël qui détenaient le record.


Le chef de l'équipe de recherche, le professeur David Gilichinsky (décédé quelques jours avant la publication des résultats) et ses collègues expliquent avoir trouvé environ 70 terriers d'écureuils dans les berges de la rivière.
"Tous les terriers ont été trouvés à des profondeurs de 20 à 40m à partir de la surface actuelle et se situaient dans les couches contenant des os de grands mammifères comme le mammouth, rhinocéros laineux, bisons, chevaux, cerfs, et d'autres représentants de la faune de l'âge des mammouths, ainsi que des restes de plantes," écrivent-ils. "La présence de morceaux de glace verticaux démontre que le sol a été en permanence gelé. En conséquence, les terriers fossiles et leur contenu n'ont jamais été décongelé."
Les écureuils semblent avoir caché leurs provisions dans la partie la plus froide de leur terrier, qui a ensuite gelé en permanence, sans doute en raison d'un refroidissement du climat local.




Le sucre comme conservateur.


De retour au laboratoire, près de Moscou, les tentatives de l'équipe pour faire germer les graines mûres ont échoué.
Finalement, ils ont pu y arriver en utilisant des éléments du fruit lui-même, le "tissu placentaire", en laboratoire. "C'est de loin l'exemple le plus extraordinaire de l'extrême longévité de plantes supérieures", a commenté Robin Probert, responsable de la conservation et de la technologie à la Millennium Seed Bank du Royaume Uni. "Je ne suis pas surpris de voir qu'il a été possible de trouver de la matière vivante aussi ancienne que cela, et c'est pour cela que nous sommes allés à la recherche, dans le pergélisol, de ces terriers de rongeurs fossilisés avec leurs réserves de graines. J'ai cependant été surpris que le matériel viable provienne du tissu placentaire plutôt que des graines mûres."


La théorie de l'équipe russe est que les cellules des tissus sont pleines de saccharose qui a fourni la nourriture pour les plantes en croissance. Les sucres sont des conservateurs, ils font même l'objet de recherches comme moyen de garder les vaccins au frais dans les climats chauds d'Afrique.
Aussi, il se peut que les cellules riches en sucre aient été capables de survivre dans un état potentiellement viable sur une aussi longue période de temps.


La Silene stenophylla pousse encore aujourd'hui dans la toundra sibérienne, et, lorsque les chercheurs l'ont comparé avec ses cousines ​​ressuscitées, ils ont trouvé des différences subtiles dans la forme des pétales et le sexe des fleurs, pour des raisons qui ne sont pas encore évidentes.
Les scientifiques suggèrent dans leur document que des recherches de ce genre pourraient aider dans les études de l'évolution, et faire la lumière sur les conditions environnementales dans les derniers millénaires.


Mais la suggestion la plus séduisante est, qu'en utilisant ces mêmes techniques, il pourrait être possible de cultiver des plantes qui sont aujourd'hui éteintes.

vendredi 24 février 2012

Jordanie: des constructions vieilles de 20 000 ans

 

Une mission conjointe britannique, danoise, américaine et l'équipe jordanienne d'archéologues a découvert des structures de cabanes vieilles de 20.000 ans sur le site archéologique de Kharaneh IV dans l'est de la Jordanie.


Vue aérienne du site de Kharaneh IV (I. Ruben)


D'après l'Université de Cambridge , la découverte suggère que la zone était autrefois occupée de façon intensive et que les origines de l'architecture dans la région remontent à vingt millénaires, avant l'apparition de l'agriculture.


Un document, publié dans la revue PLoS ONE- (Twenty Thousand-Year-Old Huts at a Hunter-Gatherer Settlement in Eastern Jordan), décrit des huttes que les chasseurs-cueilleurs utilisaient comme résidence à long terme et suggère de nombreux comportements associés à des cultures et des communautés, comme un attachement croissant à un emplacement et un réseau social étendu qui existait jusqu'à 10.000 ans plus tôt.


"Ce que nous voyons sur le site de Kharaneh IV dans le désert jordanien est une énorme concentration de personnes en un seul endroit", a déclaré le Dr Jay Stock, du Département d'Archéologie et d'Anthropologie à l'Université de Cambridge, co-auteur du document, "les gens ont vécu ici pendant des périodes de temps considérables lorsque ces cabanes ont été construites. Ils ont échangé des objets avec d'autres groupes dans la région et même enterré leurs morts sur le site. Ces activités précèdent les installations associées à l'émergence de l'agriculture qui a remplacé la chasse et la cueillette. A Kharaneh IV, nous avons été en mesure de documenter un comportement similaire quelques 10.000 ans avant l'apparition de l'agriculture."


Des constructions vieilles de 20000 ans (Lisa Maher)


Jusqu'à présent, les archéologues ont entièrement fouillé deux huttes, mais il peut y en avoir plusieurs autres cachées sous les sables du désert. "Elles ne sont pas grandes en tout cas; elles mesurent environ 2 à 3m de longueur maximum et ont été creusées dans le sol. Les murs et le toit étaient faits de broussailles, qui a ensuite brûlé et s'est effondré en laissant des marques colorées sombres ", a déclaré le Dr Tobias Richter de l'Université de Copenhague, l'un des co-directeurs du projet.


La datation au radiocarbone indique que ces refuges ont entre 19300 et 18600 années.
L'équipe a également découvert des centaines de milliers d'outils en pierre, des os d'animaux et des objets rares tels que des perles de coquillage, des os avec des lignes régulières incisées et un fragment de calcaire avec des motifs géométriques sculptés. "à l'intérieur des huttes, nous avons trouvé des tas de cornes de gazelles volontairement brûlées, des blocs de pigment d'ocre et une cache de centaines de coquillages percés," a déclaré le Dr Lisa Maher, de l'Université de Californie.


"Ces perles de coquillage ont été apportées sur le site depuis la mer Rouge et la Méditerranée à plus de 250 km, ce qui montre que les gens étaient bien reliés en réseaux sociaux et régionaux et qu'ils ont échangé des objets sur des distances considérables. Il ne parait pas très impressionnant pour un œil non averti, mais il s'agit d'un des sites paléolithiques les plus denses dans la région", a conclu le Dr Maher.

jeudi 23 février 2012

Musée départemental des antiquités

Rouen
Un nouveau regard
Réouverture de la salle égyptienne
1er trimestre 2012


Le 14 décembre 2011, le musée a fêté ses 180 ans de sa création. A cette occasion, la collection égyptienne est désormais présentée de façon permanente dans une salle de musée intégralement rénovée. Les premières pièces égyptiennes, entrées dans le fond du musée dès 1838, étaient exposées dans la salle Le Breton. Mais cette dernière a été restituée à la ville de Rouen en 2006 et la collection a été en partie rangée en réserve ou déposée au C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France) pour étude de restauration. La réouverture d'une salle égyptienne donne également l'opportunité de proposer un nouveau guide des collections qui remplacera le dernier, édité en 1967 lors du dernier réaménagement de la salle Le Breton.


Horaires : Ouvert tous les jours sauf les 01/01, 01/05, 01/11, 11/11 et 25/12 de 13h30 à 17h30 (14h à 18h le dimanche), fermé les lundis et dimanches matin.


Renseignements et inscriptions : 02 35 15 69 22 ou musee.departementaux@cg76.fr en semaine ou 02 35 98 55 10 le week-end et les jours fériés.


Tarifs : 3€ plein tarif / 2€ tarif réduit (tarifs susceptibles d'être modifiées)

mercredi 22 février 2012

Nouvelles découvertes

Dix-sept pyramides découvertes en Égypte.


Archives AP
Agence France-Presse


Un trésor archéologique de quelque 17 pyramides et de milliers de tombes et maisons anciennes a été découvert en Égypte par l’archéologue américaine Sarah Parcak grâce l’usage révolutionnaire d’images d’un satellite de la Nasa.


Des excavations ont déjà confirmé la présence de plusieurs de ces vestiges, dont deux pyramides, selon ces travaux dévoilés mercredi par la chaîne britannique BBC, qui a financé les fouilles.


«Je ne pouvais pas croire que nous avions pu ainsi découvrir autant de sites dans toute l’Égypte», déclare le Pr Parcak de l’Université d’Alabama à Birmingham, pionnier de l’archéologie dite de l’espace, une discipline émergente, sur un blog de l’université.


«Excaver une pyramide est le rêve de tout archéologue», ajoute Sarah Parcak.


Cette archéologue et son équipe ont fait des fouilles sur ces sites pour déterminer comment des images satellites peuvent être utilisées en archéologie.


Pendant plus d’un an, Sarah Parcak a utilisé des images d’un satellite de la Nasa orbitant à 700 km d’altitude, prenant une multitude de clichés haute-définition et à infrarouge de la nécropole de Saqqarah et Tanis, un important site archéologique dans le nord-est de l’Égypte.


La puissance de ces caméras permet de distinguer des objets de moins d’un mètre de diamètre sur le sol.


L’imagerie infrarouge fait la distinction entre les différents matériaux enterrés, ce qui permet de repérer les structures se trouvant sous la surface, comme d’anciennes maisons en briques d’argile, un matériau d’un plus grande densité que le sol environnant.


Les infrarouges produisent ainsi des images faisant ressortir la forme des habitations, des tombeaux et des temples.


«Ceci nous montre combien nous avons sous-estimé à la fois la taille et l’étendue des vestiges des sociétés humaines du passé», souligne Sarah Parcak dans une interview à la BBC.


Cette nouvelle technologie repousse les limites de l’archéologie traditionnelle.


L’outil satellitaire «nous donne une perspective bien plus étendue sur les sites archéologiques», explique le Pr Parcak.


«Indiana Jones est de la vieille école, nous sommes passés à autre chose, désolée Harrison Ford», a ironisé Sarah Parcak.


La BBC diffusera lundi un documentaire intitulé Les cités perdues d’Égypte relatant l’expédition de Sarah Parcak.


Si les autorités égyptiennes n’étaient au début pas convaincues par ces recherches, le résultat des premières excavations à Tanis ne leur ont laissé aucun doute.


«Une maison vieille de 3000 ans que l’imagerie satellite avait révélée a été ainsi exhumée et les contours de la structure correspondaient quasi parfaitement aux images du satellite. Ce fut une véritable validation de la technologie», explique Sarah Parcak.


http://www.cyberpresse.ca/

mardi 21 février 2012

La Normandie Monastique

Des premières fondations à la fin du Duché VIe-XIIIe siècles
Jusqu'au 15 mars 2012 / Jumiège


Au milieu du IXe siècle, les monastères de la vallée de la Seine sont pillés et incendiés par les vikings. Des raids incessants dévastent la région et les moines sont contraints de fuir. Il faut attendre les XIe et XIIe siècles pour que les monastères revivent. Le nombre d'abbayes fondées en Normandie pendant cette période est important : Saint-Wandrille, Jumièges, le Mont Saint Michel, Boscherville. Lieux de pouvoir, ces fondations sont aussi remarquables par la vie intellectuelle et artistique qui s'y déployait. Cette exposition à l'abbaye de Jumièges présente, en 9 modules et 18 panneaux, l'histoire de cette période, illustrée de nombreux documents en couleurs. Ouvert tous les jours de 9h30 à 13h et de 14h30 à 17h30, 3,50/5€
abbaye-de-jumieges@cg76.fr
www.abbayedejumieges.fr

Un nouveau regard sur la collection Egyptienne

Réouverture permanente 1er Trimestre 2012 Rouen


Après une rénovation et un réaménagement complet de la salle des collections égyptienne, les pièces présentant les collections dédiées (statuettes, objets du quitidien, momies, bijoux, etc...) sont de nouveau accessible au public. Musée départemental des Antiquités.

Sur les traces des Comtes d'Evreux

Marchons. La promenade nous ammène découvrir le vallon de Fontaineval, creusé dans le plateau par les ruissellements successifs. Montées et descentes sont donc à prévoir ! Mais en chemin, vous aurez l'occasion de découvrir à Notre-Dame de Gravenchon le site archéologique de la Fontaine Saint-Denis, ancien château des XIIe et XVe siècles des Comtes d'Evreux, parents des Ducs de Normandie dont les vestiges--murailles, tours, et chapelle-- ont été restaurés et le lavoir reconstitué. La promenade démarre sur la place Bance Lucas de Triquerville. Prendre à gauche sur la route de Villequier et après le hameau du Quesnay, à droite jusqu'au hameau de Secqueville. Suivre ensuite le chemin herbu, puis la route jusqu'au Petit Catillon. Continuez sur la côte de Carmont. Par le chemin du fond des Hauts-Binets et la côte aux Pigeons, on rejoint alors le hameau de Beauregard, avant de poursuivre vers la Fontaine Saint-Denis à travers bois. Puis l'itinéraire redescend ensuite dans le vallon de Fontaineval, remonte la côte de Touffreville et longe le bois de Brilly. Le retour se fait par le lagunage de Touffreville-la-Câble, après tout de même une petite marche de 17 km.

Une subvention départementale pour le FNARS

Solidarités. En décembre dernier, le Département de Seine-Maritime à décidé d'accorder une subvention de fonctionnement de 10 000 euros à la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) de Haute-Normandie. La structure régionale regroupe des associations de solidarité et des organismes qui oeuvrent pour les personnes en difficulté. La FNARS organise notamment diverses formations destinées aux acteurs associatifs, salariés ou bénévoles comme la formation qualifiante au métier d'encadrant technique d'activité d'insertion par l'économique (ETAIE).

Une ruine en plein centre-ville

Rue Camille Saint Saëns au coeur de Rouen, le passant ne trouve plus que les ruines et le fantôme de la vie passée de l'église Saint-Pierre-du-Châtel. Cette chapelle, autrefois propriété du premier Duc de Normandie, devint une église au XIIIe siècle et vécut plus d'une péripéties...
De l'église à l'écurie
Après avoir accueilli de nombreuses confréries, elle fut vendue en 1791 pour devenir, entre autre, l'écurie des Nouvelles Galeries. L'église fut ensuite privée de ses gargouilles en 1921, jugées trop dangereuses à cause des risques de chute. Quant à la belle charpente, elle à été démontée et entreposée en 1944, la veille des bombardements. Les vestiges de l'ancienne église sont désormais abandonnés. Récemment, la possibilité d'un bail emphytéotique , c'est-à-dire une location de très longue durée, à été évoquée. "Cela permettrait de faire vivre ces ruines et les restaurer, en contrepartie d'un loyer modique", explique Daniel Caillet, président de l'association le P'tit Pat' Rouennais. La première urgence serait de consolider les voûtes, en mauvais état. Quelle nouvelle vie donner à ces vestiges ? Lorsqu'on pose la question à l'association, elle imagine, pourquoi pas un lieu d'exposition.


Retour au Moyen Age

Avec ses cascades et ses reconstitutions historiques, l'association l'Epée d'Aymeric fait rêver les amateurs d'histoire depuis vingt ans. "Le niveau est quasiment professionnel, mais nous formons également les novice", explique le Rouennais Aymeric Delattre. La troupe dispose de plusieurs sections spécialisées par époque. Celle de Rouen, "Les Lances d'Haussez", se focalise sur la période 1461-1477.
Pratique : L'épée d'Aymeric sur internet : www.lepee-daymeric.com

lundi 20 février 2012

La Normandie insolite, de A à ... Y

Quel territoire peut se targuer d'avoir vu naître Christian Dior, Guy de Maupassant, la fameuse Dame aux Camélias... d'avoir inspirer la Comtesse de Ségur, ou encore d'avoir accueilli l'Impératrice Sissi, et même le fantôme d'Emma Bovary ? La Normandie pardi !


Histoire, artistique ou anecdotique.
De A, comme Alençon, à Y, comme Yport, l'objet de cet ouvrage est de présenter des sites, connus ou moins connus, à travers l'angle de l'intérêt historique, artistique ou anecdotique.


Le nid d'amour de Gabrielle d'Estrées et d'Henri IV.
Parmis les anecdotes à côté desquelles il était impensable de passer ? "Je voulais absolument raconter l'histoire extraordinaire du château de Fervaques, dans le Calvados. Delphine de Custine avait acquis ce bien à la demande de Châteaubriand, dont elle était follement éprise... Mais, le bien-aimé n'y mit pieds qu'à de très rares occasions ! Il a également celle du manoir de Tourpes, à Bures-en-Bray, en Seine-Maritimen nid d'amour de Gabrielle d'Estrées, sa propriétaire, et d'Henri IV, qui venait l'y regoindre déguisé en marchand de bête".


Rouen : à la découverte du site archélogique juif le plus important d’Europe !

Quarante ans après la découverte d’un site archéologique unique au monde, celui-ci s’ouvre enfin aujourd’hui au public. Il s’agit de l’une des plus vieilles yeshivot du monde. Elle est à Rouen, dans l’ouest de la France, et le site est ouvert uniquement les mardis à 15heures.Le palais de justice de Rouen est un bâtiment gothique impressionnant du 15ème siècle. Depuis des centaines d’années – en fait, depuis sa création-, l’endroit est utilisé par les autorités du district judiciaire. Il y a 40 ans, les archéologues ont été surpris de découvrir dans le renforcement des bâtiments, d’une structure historique datant d’il y a 1100 ans.


La découverte archéologique n’a été révélée au grand public que l’an passé. Il s’agit d’une yeshiva (école religieuse juive) du Moyen Age… La seule en Europe dont les restes ont été préservés jusqu’à ce jour.
Les habitants de la ville sont très fiers de la yeshiva et s’y référent comme « la plus importante découverte archéologique juive en Europe ». La structure découverte prouve également qu’il y a 10 siècles, Rouen était un carrefour du monde intellectuel et commerçant. Un centre névralgique du judaïsme d’alors.
Deux phrases en hébreu ont été trouvées inscrites sur la paroi interne de l’édifice souterrain : « Que règne la Torah pour toujours » et « Cette maison est suprême ».


Le lieu est aujourd’hui magnifique et surprenant et tous les Israéliens sont invités à aller y jeter un œil. Les juifs de France devraient aussi être intéressés par ce lieu hautement symbolique. Notons toutefois que la yeshiva n’est ouverte que les mardis à 15 heures ; en cause le peu d’oxygène à l’intérieur de la salle des découvertes et le taux d’humidité à préserver pour garder le site en fonctionnement.


La nécropole de Uggade

A Caudebec-lès-Elbeuf, une équipe d'archéologues gratte la terre depuis des mois. A la découverte d'une nécropole gallo-romaine exceptionnelle.


Premier siècle après Jésus-Christ. Au bord de la Seine, alors capricieuse et foisonnant de moules, surgit la cité gallo-romaine d’Uggade, halte obligatoire entre Evreux et Rotomagus, Rouen.
Deux-mille ans plus tard, vous voici à Caudebec-lès-Elbeuf. Depuis avril, une équipe de l’Institut national d’archéologie préventive (INRAP) gratte le sol d’un terrain promis à la construction de logements sociaux. Voyage dans la nécropole d’Uggade.
“Nous avons recensé 1 000 sépultures, dont 550 inhumations. Le reste, ce sont des crémations”, dévoile Laurence Jégo, responsable des fouilles. Le site aurait été actif jusqu’au IVe siècle. Des murs d’enceinte et un fanum, bâtiment de culte, piquent la curiosité des spécialistes. “Nous avons aussi découvert une zone artisanale jouxtant la nécropole”. Et plusieurs voies d’accès. “Nous pouvons donc restituer le lieu dans son contexte : la ville d’Uggade”. Sarcophages en pierre et en plomb, plastron en bronze, cruches, fioles, monnaies ou verrerie fine : quelques trésors ont été exhumés. “D’après nos premières constatations, la population semblait aisée et bien nourrie”.














Les fouilles ont été prolongées jusqu'à fin mars.