mardi 6 mars 2012

Des momies étudiées au CHU de Rouen !

Deux momies passent sur le billard à l’hôpital Charles-Nicolle de Rouen dans le cadre d'une étude du musée Flaubert et d’histoire de la médecine du CHU-Hôpitaux de Rouen !


Le musée Flaubert et d’histoire de la médecine du CHU-Hôpitaux de Rouen mène une étude complète sur les momies égyptiennes d’un homme et d’une femme qu’il possède dans ses collections permanentes.


“Une mine d’informations”




L’enquête du CHU de Rouen permettra de connaître, d’ici environ 4 mois, l’âge des momies, la cause de leur mort, leurs maladies, leur régime alimentaire, la façon dont leur corps a été préparé, bref “une mine d’informations”, pour le CHU.
Au programme : examens médicaux au scanner, prélèvements histologiques, de cheveux et de dents afin de préciser l’âge et la cause de la mort. Des prélèvements de bois, textile et cuir permettant une datation au carbone 14 ont été effectués par le Centre de Restauration et de Recherche des musées de France (C2RMF). Une expertise du sarcophage et de sa polychromie est aussi prévue ultérieurement.
Hélène Guichard, conservatrice au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, a accepté de venir au musée et d’apporter son expertise lors des examens. Elle a «certifié conforme» l’origine égyptienne de la momie de femme. Enfin, Laure Cadot, restauratrice spécialisée en conservation de restes humains, s’est chargée de la préparation et du conditionnement des momies avant leur transport à l’hôpital Charles-Nicolle, et a supervisé leur délicate manipulation.


L’homme n’était pas égyptien !


«En attendant les résultats définitifs, on peut désormais affirmer que la momie de femme est véritablement égyptienne, sans doute d’époque ptolémaïque (N.D.L.R. : des pharaons) à gréco-romaine et a été préparée selon la tradition égyptienne car des sachets canopes (N.D.L.R. : en résine) ont été détectés grâce au scanner, véritable surprise révélée par l’imagerie médicale !», indique le CHU.
«La momie d’homme, jugée atypique car munie d’accessoires – chaussures-prothèses en cuir, chasse-mouches et tablier – elle, n’est pas égyptienne, des investigations sont encore à envisager pour connaître sa provenance.»

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